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Work is never over | Ft. Piotr

Sierra Borgia
Sierra was never
Sierra was never
Surnom : Medusa sur les papiers illégaux, l'autre vipère pour les rageux.
Age : 38 ans
Métatype : Anthropomorphe, la peau ornée d'écailles de serpent.
Allégeance : Ceux qui ont de la thune et sont prêts à lui céder, opportuniste née. Ancienne Mox, ancien toutou de la Völva.
Occupation : Propriétaire d'un nightclub, le Kaitangata
Quartier : Tumatauenga, Moyen Nexus.
Signe(s) distinctif(s) : L'air légèrement consternée, tout le temps, tous les jours de sa vie, pas sa faute si personne ne réfléchit.
Type : Magicienne.
Points : 326
Sam 12 Mar - 23:16

# Sierra Borgia

Work is never over 
Kaitangata, Ft. Piotr
- Salut.

C'est très calme ici, trop peut-être en comparaison du brouhaha ambiant qui se trouve juste sous leurs pieds. Les lumières violettes, les rythmes électriques des corps qui se bousculent, de la musique trop forte et des verres qui tintent contre le comptoir, c'est quelque chose qu'elle aime autant qu'elle méprise. Malgré les efforts qui ont été faits, Sierra semble appartenir au monde de la nuit, monde qui persiste à la suivre même quand elle fait de son mieux pour fuir. C'est comme ça, y a des choses qui changent pas.

- Je suis en retard, je sais, il y avait des imbéciles à l'entrée et la sécurité a visiblement besoin de moi pour réfléchir.


Ce serait mieux de s'excuser mais c'est pas comme si elle savait ce que c'est. Toujours sur les nerfs, le flux sanguin qui pulse en même temps que les stroboscopes en bas, Sierra fait exploser la quiétude des lieux d'un immense coup de pied en faisant son entrée. La magicienne fulmine continuellement mais particulièrement ce soir, pourtant sans aucune raison de s'énerver si ce n'est son esprit qui lui joue des tours et la plonge dans des réflexions trop sombres. Réflexions qui la minent et la mènent à se comporter comme une sauvage, encore plus que d'habitude.

- Mais bon, je suis là.

Le dépôt d'un lourd sac au bruit métallique ponctue sa déclaration, vient s'échouer à côté de la silhouette de son drôle d'ami troll. Sierra soupire, toujours passablement épuisée après chaque effort physique : monter jusqu'au toit du Kaitangata et porter ce sac en étant un particulièrement conséquent. C'est elle qui a donné rendez-vous à Piotr ici, c'est là qu'ils se voient habituellement. Il y a de la place, c'est presque calme, il n'y a jamais personne, c'est pratique pour bidouiller des trucs, en faire voler d'autres. Sierra n'est pas particulièrement à l'aise avec tout ce qui touche à la cybernétique, la robotique, toutes ces choses techniques qu'elle n'a jamais vraiment osé approcher, pas assez instruite pour le tenter. C'est peut-être pour ça qu'elle est aussi fascinée de le voir aussi à l'aise avec ces choses-là, peut-être que c'est pour ça que ça finit toujours par calmer un peu ses pensées.

- Je t'ai apporté plein de trucs à bidouiller, la moitié se sont mis à déconner il y a une ou deux semaines à peu près. En même temps. À croire qu'ils se sont passés le mot.


Sierra hausse les épaules, comprend pas grand chose. Ce sont ses petits robots, ceux qui clean cet endroit de perdition, ils ont tout vu et tout entendu, sans doute que ça finit par fatiguer. Si elle aimerait beaucoup croire en une rébellion robotique, sorte de grève générale pour manifester leur indignation face à le manque flagrant de considération du monde vis à vis d'eux, elle sait qu'une explication plus logique est plus probable. Sans un mot de plus, Sierra canalise un flux de mana pour trainer un vieux canapé planqué sous un bout de toit jusqu'à eux et se laisse tomber dessus. Sans doute que beaucoup hurleraient de son utilisation triviale de la magie, ce dont elle se fout un peu. Les lumières de la ville brillent au loin, ça bourdonne toujours en bas, elle adore ça.

- Tu penses pouvoir en faire quelque chose ?


Le but n'est même pas vraiment de les réparer, seulement de savoir si les tas de ferrailles agonisants sauront trouver grâce aux yeux de Piotr, s'il saurait en faire d'autres choses, des trucs qui volent, qui parlent, qui dansent, peu importe. Léger sourire en sa direction, un peu d'admiration qu'elle lui confiera jamais dans les yeux. Il est touchant, le technomancien, un peu en marge de la société, toujours un peu dans son monde. C'est plus agréable qu'elle n'aurait cru de l'y rejoindre pour quelques secondes.
Emme

Piotr Askhan
Doggomancien
Doggomancien
Surnom : Ananse Solyme (cyberespace).
Age : 34 ans.
Métatype : Troll.
Allégeance : Voodoo Boys.
Occupation : Retape des drones, fait des trucs pas toujours bien légaux... Oh, t'as laissé traîner tes données oups elles sont revendues :/
Quartier : Habite dans un camping-car. Zone dans la moyenne ou la basse.
Signe(s) distinctif(s) : Crevette longiforme qui a oublié comment se tenir droit.
Type : Technomancien / Dronomancien, plutôt solitaire puisqu'il a peur que sa résonance s'apprenne et qu'une corpo lui remette la main dessus.
Il vit essentiellement en plongée et traite ses drones comme ses enfants.
Tout ce qui peut être riggé : il rigge !

Code sprite / Machine sprite / Tutor sprite

Filtre de réalité : Ruche.
Autre : - Joue à la version cyberespace de la Zone aux Kaijus. Est... un peu... accro. S'est mis en tête de monter sa propre créature.

- Quelqu'un a dit courses de drones ??
Comptes : Shin'ichi Takagi & Nemhain Yhel
Points : 1097
https://streetwyrd-rpg.forumactif.com/t96-piotr#111https://streetwyrd-rpg.forumactif.com/t98-journal-de-piotr#113
Dim 13 Mar - 22:12

# Piotr Askhan

La nuit promettait d’être calme. Le léger vrombissement d’un drone de la forme d’une petite balle qui voletait par à-coups autour de lui peinait à se faire entendre par-dessus le vacarme assourdissant du trafic incessant du Tumatauenga. Que l’on se trouve en son cœur ou, comme c’était son cas, juché sur le toit d’un immeuble à observer les fourmis s’agglutiner, la cohue de la rue ne semblait jamais perdre sa faveur.

Putain, qu’est-ce qu’il aimait ça.

Une pinte de bière orque à la main, déjà la deuxième depuis qu’il était arrivé, l’un de ses doberman  mécaniques allongé près de lui, Piotr sentait l’effet du comprimé de psyché qu’il avait engloutit avant de quitter le havre de son camping-car commencer à faire son effet. Ca éclaircissait étrangement ses pensées, un flux incessant d’idées qu’il pouvait presque percevoir de manière tangible mais qu’il n’avait plus aucune difficulté à suivre dans ces instants-là. Son datajack le chatouillait, comme s’il n’attendait qu’à être branché afin d’avoir un prétexte pour se replonger dans le cyberespace et laisser libre court à la lubie qui le prendrait alors.
En attendant, préférant éviter de prendre le risque de laisser son corps inerte alors qu’aucun cyberdeck ne se trouvait à proximité, il jouait avec la projection en réalité augmentée de son commlink. Sierra était en retard, mais tout absorbé qu’il l’était dans les nouveaux schémas qu’il conceptualisait dans l’espoir de pouvoir concevoir son premier Kaiju dans un futur proche, ç’aurait tout aussi bien pu être lui qui était trop en avance. Une fois absorbé dans ce genre d’état, elle aurait pu arriver en même temps que l’aube que le troll ne s’en serait probablement pas rendu compte.

Un signal d’alerte sur son affichage tête haute, courtoisie de son « chien » dont les sens accrus venaient d’enregistrer un bruit proche, lui fit redresser le chef en même temps que la porte donnant sur le Kaitangata s’ouvrait sur l’impulsion d’un brusque coup de pied.
Piotr sourit, de cette façon qui faisait étrangement ressortir ses canines inférieures surdéveloppées et qui mettait mal à l’aise un grand nombre de personnes, en voyant l’humeur massacrante que la patronne des lieux ne faisait même pas semblant de dissimuler. Sierra était de mauvais poil, mais quand Sierra ne l’était-elle pas ?
D’une commande silencieuse, le technomancien indiqua à son drone gardien d’ignorer le danger potentiel et, après avoir coupé son commlink, rattrapa sa pinte (taille troll) pendant que la magicienne se plaignait du manque de jugeotte de ses employés. Ce à quoi il lui aurait bien répondu par un rire amusé, s’il ne craignait pas de se prendre un des fameux regards foudroyants de Sierra… oh, attendez. Oui, il a ri.

« On t’a jamais dit qu’un golgoth sans conscience de poche c’est juste bon à casser des trucs ? »

Ou à emmerder les honnêtes gens, c’est selon. Si tant est que qui ce soit puisse être qualifié d’honnête dans cette fichue ville. En tout cas, Piotr se souvenait très bien de leur réaction la première fois qu’il avait voulu entrer dans le club, sous invitation de la tôlière, accompagné de son chien. Pour leur défense, ça ne faisait que quelques mois qu’il venait régulièrement passer ses soirées dans le carré VIP… Clairement pas assez longtemps pour se souvenir de sa foutue tronche cornue.

« Je te demanderais bien comment tu vas, mais j’ai déjà une petite idée de la réponse. »

Il engloutit ce qu’il lui restait de bière d’une dernière gorgée (il lui en restait encore une troisième qu’il avait commandé en même temps) et porta toute son attention sur le cliquetis métallique du sac que la magicienne venait de poser sans ménagement. Voilà qui n’avait pas dû arranger l’état de ces pauvres drones.
Des paillettes dans les yeux, le troll déballa le contenu du sac sur sa table de fortune comme un enfant ouvre ses cadeaux de Noël. La psyché bat de plus belle dans ses veines, lui fait immédiatement attraper celui à l’état le plus déplorable, proche de l’éviscération, toute présence extérieure oubliée. Commlink réactivé, il le branche à son malade et lance un premier diagnostic tandis qu’il attrape son second patient en soufflant un vague « Mmh mmh » tout en hochant du chef. Il n’a pas la moindre idée de ce que lui a demandé Sierra, simple réflexe spontané à l’entente d’une inflexion interrogative de la voix.

Il resta voûté sur son établi de fortune un petit moment, alternant entre examen visuel minutieux et analyse des rapports de son commlink, s’aventurant par moments à mettre les doigts dans les fentes d’où dégorgeait un amas sinueux de câbles multicolores, parfaitement silencieux si ce n’était pour les quelques baragouinages qu’il échappait parfois. C’était coutumier quand il se concentrait de la sorte et, s’il était plutôt d’humeur à parler pendant qu’il évaluait l’état de la marchandise, c’était habituellement pour débiter un flot de jargon technique dont il ne s’inquiétait même pas de savoir si son interlocuteur parvenait à en distinguer les mots.
Finalement, un dernier signal sonore de son commlink indiqua la fin des diagnostics préalables à toute opération. Le chien ne broncha pas, ses protocoles modifiés depuis longtemps pour ne plus prêter attention à ce type d’alarme.

Le technomancien attrapa un des drones qui ne nécessitait que peu de réparations pour être de nouveau en état de marche et alla s’affaler sur le canapé ramené par son hôte après avoir récupéré son dernier verre. Un des robots qu’il avait emmené avec lui, autant dire une caisse à outils sur patte, vint aussitôt se poser à ses pieds, d’où Piotr tira machinalement quelques outils.

« Je sais pas c’que tu leur fais faire à ces pauvres bêtes, mais je vais finir par te soupçonner de passer le ménage avec, plutôt que de les faire nettoyer eux. »

Commença-t-il à parler tandis que son commlink, relié à la perception RA de ses yeux cybernétiques, envoyait des indications de réparation à son affichage tête haute, qu’il commença à suivre tout en continuant :

« Y en a un bon paquet qui sont plus bons qu’à être récupérés en pièces détachées dans le lot, entre nous tu les as récupérés de l’ancien propriétaire qui les a récupérés de l’ancien propriétaire, non ? J’ai vu des numéros de série de pièces qui sont plus dans le commerce depuis des années, je suis sûr que même dans le carton le plus oublié des fins fonds des entrepôts de Fuchi Industrial Electronics on n’en trouverait plus… »

Il se coupa un bref instant pour frapper sa langue contre son palais, agacé d’une vis si usée qu’elle tournait dans le vide et qu’il peinait à déloger, avant de reprendre comme s’il ne s’était jamais interrompu :

« S’ils se souviennent seulement qu’ils ont fabriqué ces trucs un jour ! Si vraiment t’y tiens, je peux toujours voir si j’ai pas moyen de bricoler quelque chose pour éviter de débourser une fortune pour remplacer ces vieilleries, mais je pense vraiment qu’ils feraient un bien meilleur travail comme toasters. Ha, mais c’est une idée ça ! De l’électroménager fait-main pour s’éviter les dettes techniques que cherchant à planquer les corpos, y a qu’ça de vrai. T’as déjà penser à rigger le tiens, d’ailleurs ? Je peux te le faire si tu veux, y a franchement rien de plus facile, juste quelques modules à installer dessus et paf : magie, tu te réveilles, t’es dans ton lit, t’as envie d’une tartine mais pas de la préparer, bah t’as qu’à lui envoyer un message depuis ton commlink, bien au chaud dans ton lit, et dès que tu te lèves tu te fait accueillir par le doux fumet du pain grillé. »
Sierra Borgia
Sierra was never
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Sam 26 Mar - 16:23

# Sierra Borgia

Work is never over
Kaitangata, Ft. Piotr
C'est peut-être ça la force de leur duo, le fait qu'ils soient différents à ce point. Sierra observe Piotr se foutre de sa gueule avant de commencer à s'intéresser à la pelletée de vieux robots rouillés qu'elle déverse sur la table. C'est pour ça qu'elle a fini par avoir besoin de ces entrevues, les moments hors du temps se paient à prix d'or ici bas et ceux qu'elle passe avec le troll sont assurément de ceux-là. C'est à l'opposé de tout ce qu'elle fait, sait faire, à déjà fait. Elle ne comprend pas la moitié de ce qu'il dit et ça lui va tout à fait.

- Non mais j'imagine que j'aurais dû m'en douter, qu'est-ce qu'il t'est arrivé d'ailleurs ? Tu t'es battu avec un mur ?


La magicienne lui désigne sa tronche en faisant plusieurs cercles autour de son propre visage avec sa main droite, frénétiquement. L'air de dire "je sais pas si t'as remarqué mais tu t'es fait exploser le nez" une démarche sans doute inutile puisqu'il paraît assez peu probable que le troll ne s'en soit pas aperçu. Elle espère seulement que personne ne lui a fait du mal et qu'il s'agit bien d'un accident malheureux qui ne se reproduira plus. Pour ce qui est de son état à elle, Sierra se contente de soupirer fortement. Un peu pour confirmer ce que le troll devine, beaucoup parce qu'elle n'a pas envie de s'attarder sur sa psychologie fracassée. C'est pas comme s'il y avait grand chose à dire, de toute façon.

- Oh non, comment as-tu fait pour découvrir mon secret ?

Prête à se faire inculper pour maltraitance de robot ménager, Sierra prend des airs faussement catastrophés en regardant Piotr remuer tout ça. Elle ne fait pas le ménage avec parce qu'elle ne se préoccupe pas du ménage, préfère largement ses petits complots à tout autre exercice. Elle dit que c'est pour survivre mais irait sûrement chercher les problèmes si une vie calme venait un jour se présenter à elle. Poison sans antidote.

- Je suppose, oui. Ils étaient déjà là quand je suis arrivée, je voulais pas chambouler les habitudes de tout cet écosystème alors j'ai préféré ne rien toucher.

Elle avait la flemme plus qu'autre chose en vérité, pas tellement d'humeur à remplacer le mobilier après s'être miraculeusement extirpée de son trou. Elle a préféré miser sur ce qui rapporte, le personnel, la musique, l'alcool, la drogue. Tout le monde se fout de savoir si le sol d'un nightclub a été nettoyé la veille... jusqu'à ce que les travailleurs silencieux se mettent en grève et que la dépravation devienne visible. La paresse a ses limites, Sierra a conscience qu'il va falloir sacrifier un peu de sa précieuse oseille pour rendre cet endroit relativement vivable. En attendant, elle observe Piotr galérer avec toute cette mécanique usée jusqu'à l'épuisement avec un intérêt non dissimulé, toujours curieuse d'apprendre un peu des gestes de ceux qui possèdent la connaissance qu'elle n'effleurera sûrement jamais qu'à peine.

- Avec tout ce qu'ils ont nettoyé, je sais pas vraiment je me risquerais à manger un truc chauffé par ces pauvres petits êtres robotiques. C'est gentil Piotr, mais je crois que je vais devoir leur trouver des successeurs.


L'argent ne manque pas vraiment, il y a des hauts et des bas mais un nightclub trouvera toujours son public dans un quartier qui ne dort jamais comme celui-là, dans une ville où le besoin d'extérioriser est quasi vital. Et puis il y a le reste, qui lui rapporte un peu d'argent et surtout la certitude de ne pas finir égorgée dans son lit. Plutôt appréciable.

- Nope, j'ai jamais pensé à rigger mon grille-pain mais je serais ravie de voir ça. On peut le faire avec quoi déjà ?

Sierra fronce les sourcils en imaginant des combinaisons toutes plus improbables les unes que les autres, si elle pouvait rigger sa fille pour qu'elle arrête de lui en vouloir (pour presque rien en plus) sans doute qu'elle n'hésiterait pas une seconde. Pas très éthique, mais plus grand chose ne l'est aujourd'hui. Pour l'instant, elle se contentera de pouvoir communiquer avec son grille pain.
Emme

Piotr Askhan
Doggomancien
Doggomancien
Surnom : Ananse Solyme (cyberespace).
Age : 34 ans.
Métatype : Troll.
Allégeance : Voodoo Boys.
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Quartier : Habite dans un camping-car. Zone dans la moyenne ou la basse.
Signe(s) distinctif(s) : Crevette longiforme qui a oublié comment se tenir droit.
Type : Technomancien / Dronomancien, plutôt solitaire puisqu'il a peur que sa résonance s'apprenne et qu'une corpo lui remette la main dessus.
Il vit essentiellement en plongée et traite ses drones comme ses enfants.
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- Quelqu'un a dit courses de drones ??
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Mer 6 Avr - 13:35

# Piotr Askhan

- Non mais j'imagine que j'aurais dû m'en douter, qu'est-ce qu'il t'est arrivé d'ailleurs ? Tu t'es battu avec un mur ?

Piotr grimaça à la mention de sa gueule fracassée, le nez rougi et le dessous de l’œil noirci –plus que n’étaient capables de le faire ses cernes habituelles. Les pauvres devaient en être vertes (comme sa peau) de jalousie.

« Mon Kaiju est un esprit libre, commença-t-il en haussant les épaules, dont le passe-temps favori semble être me foutre dans la merde. »

Pas la peine d’entrer dans les détails maintenant, il comptait d’abord comprendre la bête avait pu lui échapper à ce point. Et puis il était toujours partagé sur sa rencontre avec Kaze ; entre ses instincts de fanboy accroché aux retransmissions de motorball et merde quoi, il l’avait cogné comme s’il n’avait pas une foutue armure naturelle pour le protéger un minimum.
En parlant de Kaiju, il allait falloir qu’il lui trouve un nom. De préférence quelque chose d’un petit plus inventif que ses dobermans qu’il avait, faisant montre d’une inventivité sans pareille, appelé Bonnie et Clyde.

Mais bon. Le tas de déchets à disposition devant lui était amplement suffisant pour lui faire oublier toute réminiscence de douleur au niveau de son nez à cette simple mention.

- Je suppose, oui. Ils étaient déjà là quand je suis arrivée, je voulais pas chambouler les habitudes de tout cet écosystème alors j'ai préféré ne rien toucher.

Le troll lâcha un petit rire à ça.

« Sage décision, je suppose. On voudrait pas fâcher les esprits de la machine parce que tu leur as retiré leur copain sans préavis de départ, ça a la rancune tenace ces bêtes-là. Les gremlins, dans l’milieu, c’est une vraie plaie. » Il jeta un rapide coup d’œil à Sierra pour voir si le terme lui semblait familier et, sans s’inquiéter de ce qu’il en était réellement, décida que non. « C’est comme ça qu’on appelle les créatures qui seraient responsables de bugs ou pannes techniques ; surtout quand elles ont aucune putain de raison d’arriver. Genre sur un drone tout juste sortit d’ton atelier. Que je sache ils existent pas vraiment, et heureusement parce qu’on a déjà bien assez à faire avec tous les trucs bizarres qui traînent dans le cyberespace, mais j’aime bien me dire que les drones ont plus que juste leur programmation ou leur IA de base. T’as jamais eu c’t’impression, avec ton commlink ou un autre machin de préférence sans IA, qu’il en faisait qu’à sa tête et se fichait complètement de ce que, toi, tu voulais qu’il fasse ? »

Il la regardait à peine tandis qu’il lui parlait, fouillant par moments d’un air absent dans sa caisse à outils tandis qu’il tentait de redonner vie au pauvre petit gars qu’il tenait entre ses mains. Le doberman, entre temps, s’était déplacé jusqu’à s’allonger aux pieds de la magicienne, comme si sa carcasse d’acier pouvait profiter de la chaleur qu’elle dégageait.

- C'est gentil Piotr, mais je crois que je vais devoir leur trouver des successeurs.

Il contempla un instant le tas de ferraille juché sur l’établi de fortune, soufflant un « Mmmh » pensif tandis qu’il abandonnait un instant son patient pour attraper sa bière.

« Je vais devoir en embarquer quelques-uns, j’aurai pas les outils pour m’en occuper ici. » Une gorgée, puis il se tourna tout entier vers Sierra avant de continuer : « Tu sais quoi faire des autres ? »

Un grand sourire étira son visage, toujours le même qui mettait dangereusement en exergue ses défenses. Pas facile de prendre un air innocent quand son corps est naturellement calibré pour paraître menaçant. Celui-là de prédateur, qui ne serait même pas capable de tenir le guet devant la pièce où sont stockés les plaids.

Son sourire ne dépérit pas lorsqu’elle lui demanda de quelle façon elle pourrait bien rigger son grille-pain, bien au contraire, trop heureux de pouvoir continuer à déblatérer sur une de ses activités préférées.

« Oh rien d’plus simple ! Tout ce qu’il te faut c’est une interface de rigging, un gadget sur lequel le poser et des doigts ! Quoi que, tu m’diras, tu peux toujours utiliser un robot si t’en as pas… Mais ça fait quand même perdre une sacré partie du plaisir ! C’est toujours un p’tit plaisir quand un truc que t’as fabriqué ou modifié toi-même prend enfin vie. Et puis, j’t’ai dit, c’est vraiment pas compliqué, en plus maintenant la plupart de c’qu’est vendu dans le commerce a déjà un emplacement prévu pour ça. J’pourrai te montrer si tu veux, une fois qu’t’en as fait un tu sais tous les faire, t’as juste besoin de… »

Et voilà, il était repartit.
Sierra Borgia
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Points : 326
Mar 14 Juin - 17:15

# Sierra Borgia

Work is never over
Kaitangata, Ft. Piotr
Elle n'a pas les détails mais a pourtant quelques idées qui lui viennent en tête à la mention du Kaiju du troll. Sierra fait de son mieux, elle fait vraiment de son mieux pour ne pas rire, mais c'est compliqué. La magicienne se redresse et commence à regarder le doberman d'acier avec un air assez inquisiteur, dans le genre "est-ce que tu sais ce qu'il a bien pu faire pour qu'il se retrouve dans cet état, toi ?" sans toutefois obtenir de réponse. Elle ne sait pas vraiment à quoi elle s'attendait, n'est même pas sûre de savoir de quoi l'animal est capable ni s'il ressent des choses. Définitivement trop de mystères autour d'un seul nez gonflé.

- Qu'est-ce qu'il a fait ? Tu le fais combattre au fait ?

De ce qu'elle en sait - et elle en sait tout de même un peu - ces bestioles là sont faites pour s'affronter dans une arène pendant que d'autres énervés vocifèrent à l'extérieur. Pourtant, elle n'est pas certaine que tous les Kaijus soient fait pour s'entretuer, suppose que certains peuvent exister simplement pour exister, pour tenir compagnie, ce genre de choses. Elle n'en sait rien à vrai dire, presque rien. Pour ce qui est du reste et de ses fameux robots, Piotr se lance dans des explications qu'elle n'est pas sûre de totalement comprendre mais dont elle saisit l'essentiel.

- Alors.

Ou presque l'essentiel. En se faisant quelques nœuds au cerveau, presque.

- Ça m'est déjà arrivé oui mais je me suis toujours dit que c'était lié à ma nullité dans le domaine, pas vraiment à des... gremlins. C'est une image d'ailleurs ou c'est vraiment des bestioles censées exister ?


Sans trop savoir pourquoi, le sujet la rend relativement curieuse d'en apprendre plus. Il faut dire qu'elle a toujours eu beaucoup d'affection pour les petits êtres parasites qui agacent les autres, encore plus s'ils sont relativement mignons.

- Ça m'étonnerait pas qu'ils existent, je crois. Faut dire que tout ça nous dépasse depuis un moment, il y a plein de trucs qu'on sait pas.

La magicienne hausse les épaules, elle sait pas vraiment pourquoi elle lui dit ça mais elle aussi aime bien penser qu'il y a plus qu'une simple machine derrière une simple machine. Elle aussi parle à son commlink quand il déconne, comme s'il était vivant, responsable de ses actions, capable de répliquer ou au moins de prendre en compte ses remarques pour s'améliorer. C'est un peu bête, mais c'est rassurant de se dire qu'il y a de la vie derrière tout cet acier, tout ce métal qui s'accumule autour d'eux. C'est aussi drôle de voir que c'est à ce moment là que le chien de son ami troll se décide pour se coucher près d'elle, une sorte de témoignage silencieux qu'en effet, il y a bien quelque chose.

- Je t'en prie, sers toi. Pour ce qui est des autres, eh bien... non, non je n'en ai aucune idée.

C'est un peu cruel c'est vrai mais les possibilités dont elle dispose ne sont pas légions et ses idées sont encore plus limitées. Son peu de connaissance en robotique (et de temps) ne lui permet pas de leur donner une deuxième vie et visiblement, ils ont renoncé à nettoyer ce lieu de perdition qu'est le Kaitangata. Personne ne peut leur en vouloir après toutes ces années de bons et loyaux services mais quoi qu'il en soit, Sierra est sûre que Piotr en fera meilleur usage qu'elle. Les nouvelles explications du troll la font légèrement sourire tant il est passionné et tant il est de plus en plus rare d'en croiser comme lui, aujourd'hui.

- Je veux totalement apprendre à faire ça. J'ignore même comment j'ai survécu tout ce temps sans savoir faire ça.  


Celui-là étant probablement le plus grand de tous les mystères qui les entourent.
Emme

Piotr Askhan
Doggomancien
Doggomancien
Surnom : Ananse Solyme (cyberespace).
Age : 34 ans.
Métatype : Troll.
Allégeance : Voodoo Boys.
Occupation : Retape des drones, fait des trucs pas toujours bien légaux... Oh, t'as laissé traîner tes données oups elles sont revendues :/
Quartier : Habite dans un camping-car. Zone dans la moyenne ou la basse.
Signe(s) distinctif(s) : Crevette longiforme qui a oublié comment se tenir droit.
Type : Technomancien / Dronomancien, plutôt solitaire puisqu'il a peur que sa résonance s'apprenne et qu'une corpo lui remette la main dessus.
Il vit essentiellement en plongée et traite ses drones comme ses enfants.
Tout ce qui peut être riggé : il rigge !

Code sprite / Machine sprite / Tutor sprite

Filtre de réalité : Ruche.
Autre : - Joue à la version cyberespace de la Zone aux Kaijus. Est... un peu... accro. S'est mis en tête de monter sa propre créature.

- Quelqu'un a dit courses de drones ??
Comptes : Shin'ichi Takagi & Nemhain Yhel
Points : 1097
https://streetwyrd-rpg.forumactif.com/t96-piotr#111https://streetwyrd-rpg.forumactif.com/t98-journal-de-piotr#113
Jeu 23 Juin - 10:51

# Piotr Askhan

Piotr jeta un regard en biais à Sierra lorsqu’elle ne parvint pas à se retenir complètement de rire, les yeux plissés et les lèvres pincées pour lui faire savoir comme sa trahison le blessait. Si on ne pouvait plus compter sur le soutien d’une personne si manifestement empathique que Sierra, alors bon, où allait-on !

« Il… »

Le technomancien reprit une gorgée, se demandant jusqu’à quel point il pouvait révéler les étrangetés du kaiju à Sierra. Pas qu’il ne lui faisait pas confiance, étrangement c’était même plutôt l’inverse, mais ils évoluaient tous deux dans des mondes bien rudes et on ne savait jamais quelle innocente information pouvait finalement se retourner contre vous. En l’occurrence : j’ai une IA capable de hacker les sécurités de corporations sans soucis, ce n’était pas exactement rien.

« Tu sais comme la plupart d’mes drones ont des comportements canins, hein ? Bah, lui aussi. Sauf qu’pour l’instant, même s’il est pas à l’échelle, ça reste un clebs bien massif… Bref, il a vu une balle, l’a foncé d’sus, j’ai perdu l’contrôle, ça a pas plu au patriarche du groupe.
- Tu le fais combattre au fait ?
- Non, répondit le troll en secouant la tête, pas pour l’instant encore. J’ai commencé à bosser sur sa forme finale mais ça va m’coûter plusieurs bras d’ici à c’que j’ai fini, alors pour l’instant j’suis surtout à entraîner son IA. Pis… et puis, comme d’habitude, il s’était attaché au robot et s’inquiétait d’avance de voir un de ses "enfants" blessé. Bah, reprit-il en haussant les épaules, à c’rythme j’aurai de quoi finir de l’fabriquer que quand je s’rai vieux. ‘Faudra sûrement qu’je vois avec les Voodoo s’ils ont pas des coups bien juteux en stock, histoire d’me faire vite fait plein d’maille d’un coup. »

Il sourit lorsque Sierra fit part de son avis sur les gremlins, toujours trop heureux de discuter de ces choses-là avec des personnes partageant son avis. Le cyberespace était un lieu plein de mystères… et qui n’avait rien à envier au plan astral des magiciens, pour ce qu’on lui en avait dit. Il suffisait simplement d’écouter Ti-Malice parler de ses recherches pendant cinq minutes pour en prendre pleinement conscience ; bien qu’il fût très loin de partager même une once de son expertise sur le sujet.

« Malheureusement c’est un des nombreux sujets où on sait pas. Y en a bien qui prétendent en avoir déjà croisé, mais y a tellement d’OMNI qu’on connait pas encore qu’c’est presque impossible de savoir en l’état si c’est vraiment des gremlins ou juste… autre chose. Mais j’préfère me dire aussi qu’c’est pas qu’une légende, ce serait pas le truc le plus fou qu’on puisse croiser dans le cyberespace. »

Ni le dernier… La dernière percée concernant les Loas Quantiques en était bien la preuve. Et ça, il devait bien admettre que c’était aussi inquiétant qu’intriguant, même s’il n’avait encore jamais eu l’opportunité d’en croiser un seul. Peut-être pour le mieux, si l’on en croyait les racontars à leur sujet.

« Je t'en prie, sers toi. Pour ce qui est des autres, eh bien... non, non je n'en ai aucune idée.
- Si besoin, je connais un super moyen de se débarrasser rapidement et facilement de vieilles machines encombrantes… »

Roucoula-t-il en direction de la magicienne, presque à en battre des cils pour paraître plus sympathique. A ce stade, les drones inutilisables étaient déjà presque à lui… mais il préférait s’assurer qu’elle ne se trompe pas quand au troll bidouilleur qui squatte régulièrement son toit auquel elle compterait les donner.

- Je veux totalement apprendre à faire ça. J'ignore même comment j'ai survécu tout ce temps sans savoir faire ça.

Le troll y répondit d’un rire franc, la remarque similaire à celles qu’il avait l’habitude de faire chaque fois qu’il rencontrait quelqu’un de peu habitué à ce type de technologie. Mais comment ça "rien n’est automatisé chez toi" ? Même avec l’IA de base de ton commlink t’as moyen de la brancher à ta maison pour qu’elle gère le contrôle de tous tes appareils, franchement c’est même pas compliqué à faire sur la plupart des modèles maintenant ça se fait tout seul via commande vocale !
L’indignation absolue.

« Excellente question ! Tu verras, une fois qu’t’as commencé à toucher à ce genre de choses on y prend très vite goût et ensuite c’est complètement impensable de s’imaginer vivre sans. Franchement, un montage bien fait et adieu les efforts du quotidien ! »

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